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Photo du rédacteurVéronique Monteil

Ne pas être dans la réaction est un des piliers de ta sérénité.




















Bienvenue dans la lumière.

 

Où suis-je ?

Là où tout prend forme, vie. Là où tout commence pour tout être vivant. Là où tout se dessine dans le cœur de chaque âme. Là où tout n’est que lumière, énergie, amour, force créatrice et bienveillance.

 

C’est très « divin » comme image, ça m’angoisse un peu.

Pas de divinité ici, ni de religion. Nous parlons de la force créatrice, l’essence même de chaque chose. Tu nous « perçois » avec tes connaissances et ton passé « culturel ».D’autres me percevront ou plus exactement NOUS percevraient différemment. Tu te représentes les choses avec ton bagage culturel et intellectuel même si je perçois cette ouverture qui ne nous donne aucune forme physique et nous laisse dans la « vapeur » de notre pure énergie.

Je dis « je » mais ce terme est inexact et tu le perçois mais, il est juste de l’expliquer à ceux qui te liront. « Je » est un mode de transmission, de communication. Il n’y a pas d’individualité car nous sommes Tous et Tout, tout à la fois mais incapables de nous distinguer dans notre unité.

Encore une fois, nous sommes à la fois le diamant dans son intégralité et l’indispensable facette qui lui permet de briller et d’être ce diamant.

 

Tout est doux et pourtant fort, lumineux mais avec des ombres aussi.

Rien n’est uniforme ni fade.

Commençons par la douceur et la force. Quand tu es en accord avec toi-même, vis où tu dois être dans la justesse de ce que tu dois être, dire et faire, tu es inébranlable. Tu es douceur et force.

 

Comment faire pour être ainsi car présenté comme cela, ça paraît simple mais, en bas, c’est plus compliqué.

Pourquoi ? Est-ce que c’est vraiment si compliqué ou bien composes-tu avec des injonctions, des croyances qui rendent ta position compliquée ?

Quand tu es toi-même, dans ton alignement de ce que tu sais être juste, bon et bien pour toi et toutes les personnes concernées par la situation, est-ce compliqué d’avoir l’action, la parole, le comportement adéquat ?

 

C’est compliqué de sortir de nos conditionnements, codes, etc.…

Vraiment ? C’est inhabituel, je te l’accorde. C’est surprenant pour toi et ceux qui y assistent, tout du moins dans un premier temps, mais est-ce vraiment compliqué ?

 

Ça demande deux choses me semble-t-il. Ne pas être dans la réaction mais prendre le temps d’agir/parler etc… et d’autre part, dire « je ».

Tu as raison sur ces deux points qui sont déjà un bon début même si d’autres aspects entrent en ligne de compte. Mais, comme pour toute avancée, il s’agit d’aller par étape.

Parlons de ces deux-là si tu en as besoin.

 

Ok.

Ne pas être dans la réaction est un des piliers de ta sérénité.

Quand je dis «tu/te», c’est comme le « je ». Cela ne s’adresse pas à toi personnellement mais à ceux qui, encore une fois, te lisent et te liront. C’est le « tu/te » que tu emploies dans une relation d’échange d’amour et de bienveillance totale avec ton interlocuteur.

Ta sérénité te disais-je. C’est une clé de voûte et donc fondamental de ton bien-être. Prendre de la distance, de la hauteur, du recul - ou toute autre terme qui te parle et te permet de cerner ce dont il s’agit : réaction signifie réponse émotionnelle à un évènement. Différer sa réponse, sa réaction de quelques secondes permet de questionner différemment ce qui se passe et de savoir pourquoi la situation/la personne/la parole provoque une émotion chez toi.

Dans un premier temps, ne serait-ce que reconnaître qu’il y a l’existence d’une émotion peut être un bon point de départ. La nommer ensuite, puis comprendre ce qu’elle t’amène à comprendre de ton expérience intérieure personnelle peut te permettre aussi d’avoir la réponse la plus adéquate.

 

Un exemple serait bienvenu…

Tu es fâchée parce qu’une personne qui est là ne t’a pas appelée… Oui, tu souris et te souviens.

Si ton premier réflexe est de te vexer, de te dire que puisque c’est ainsi tu attendras qu’elle te contacte et, si elle ne le fait pas et bien tant pis… Dans ce cas là, tu as eu une réaction émotive.  Mais, et nous t’en félicitons tous, tu as immédiatement pris la décision de revisiter cet évènement et de l’éclairer différemment. Tu as identifié que tu étais vexée et tu as fait le choix d’éclairer la situation différemment en te disant que ta première réaction était sans rapport avec la réalité des faits. Et tu as envoyé un message. Vous vous êtes vues et, dans la discussion, tu as reçu les éclairages qui ont permis de comprendre pourquoi tu n’avais pas été appelée.

En prenant du recul, tu as gagné en sérénité sur le moment même puis ensuite, quand vous avez partagé un bon moment ensemble.

C’est cela qu’il faut faire.

 

Oui, mais cela demande à « se surveiller » presque sans cesse.

Non, cela demande à cesser d’être le jouet de ses réactions émotionnelles et accepter de nommer ses émotions quand elles arrivent et d’y réfléchir quelques instants. Peut-être que tu ne pourras mener chaque introspection à chaque fois, et cela n’est pas l’objet non plus, mais agir dans la justesse pour chacun demande à sortir de son ego émotionnel.

 

Et à dire « je ».

Et à dire « je ». Oui, quand tu as pris un peu de recul pour analyser, tu as dit « je suis vexée » et tu as enchaîné avec « pourquoi est-ce que je me sens vexée par rapport à ça » et là, le fil a commencé à se dérouler. Tu as pris le temps, cette fois-là, d’aller jusqu’au bout, mais, même si cela n’avait pas été le cas, simplement en l’identifiant, tu avais mis ton émotion à distance et tu étais capable d’agir de manière juste pour tout le monde.

Et en écrivant ton message, tu as dit « je ». Dire « je », c’est parler de toi, partir de toi pour établir une relation, une situation juste et équitable pour tout le monde.

Dans ton exemple, tu as écrit « J’ai lu que tu étais là. Je tente ma chance et te propose de venir boire le café mercredi ». Rien d’accusateur. Tu as exprimé un fait, une envie qui était la tienne. Cela était juste pour toi et pour l’autre aussi qui pouvait accepter ou refuser.

Tu étais dans le lien, dans la communication, sans jugement sur une situation dont tu ignorais quasiment tout : sérénité, ouverture, justesse bref un bel alignement !

 

Ce n’est pas facile de dire « je ».

Non, ce n’est pas facile pour toi mais quand tu le fais, tu reprends la responsabilité de ta vie alors qu’en ne le disant pas, tu laisses la main aux autres, ce qui est un prétexte pour le leur reprocher ensuite. En laissant les autres, par les codes, les injonctions, les rôles, les habitudes « dicter » ta vie, tu te déresponsabilises et tu te positionnes dans le rôle de celle qui rouspète, se stresse de ne pas « avoir le temps de », de « devoir faire » etc…

Dis « je », prends tes responsabilités dans la justesse de ce qui est bon pour toi et les autres personnes éventuellement concernées,  et tout ira mieux.

 

Bien ! C’est déjà un beau programme à réaliser. Il reste à parler de l’ombre mais ce sera pour une autre fois.

Oui, nous avons déjà établi un beau programme d’action. Ne crois pas que cela ne t’est, ne vous est pas accessible. Ce sont les premières tentatives qui seront les plus coûteuses. Mais cela vient assez facilement ensuite et, encore une fois soyez indulgentes, douces et patientes avec vous-mêmes. Félicitez-vous de chaque avancée car ce sont des pas de géant que vous faites. Et nous restons près de vous. Nous serons là chaque fois pour vous faire apparaître la petite étincelle qui va vous faire dire « ah, mais tiens, et si c’était une émotion là… »

Vos efforts vous honorent et vous élèvent et nous sommes tellement fiers d’avoir la chance de vous accompagner sur ce chemin.

Nous vous serrons aussi tendrement dans notre amour que nous vous aimons.

 

Souffles murmurés du 29 décembre 2023

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